« Un Office de Tourisme ! C’est encore un truc de Mzoungou* ça ! ». Voilà précisément ce que nous avons voulu éviter en proposant un bâtiment qui s’étend sur l’espace public.
Un centre d’information qui rayonne et qui permet de réveiller la curiosité de tous les mahorais, même ceux qui n’ont pas l’habitude de pratiquer ce type de lieu. Le bâtiment se déploie sur l’extérieur à l’aide de portes successives devenant des panneaux d’informations. Associés à une carte au sol, ils proposent une première manière ludique de...
« Un Office de Tourisme ! C’est encore un truc de Mzoungou* ça ! ». Voilà précisément ce que nous avons voulu éviter en proposant un bâtiment qui s’étend sur l’espace public.
Un centre d’information qui rayonne et qui permet de réveiller la curiosité de tous les mahorais, même ceux qui n’ont pas l’habitude de pratiquer ce type de lieu. Le bâtiment se déploie sur l’extérieur à l’aide de portes successives devenant des panneaux d’informations. Associés à une carte au sol, ils proposent une première manière ludique de se documenter à tous les passants qui n’auront plus qu’à entrer s’ils veulent en apprendre davantage.
Positionné stratégiquement, au carrefour principal de Petite-Terre, l’Office de Tourisme a dû se frayer une petite place sur un aménagement urbain déjà bien rempli. Pour lui donner la place qu’il mérite nous avons notamment choisi de gommer les toilettes publiques existantes et peu valorisantes en les enveloppant dans le projet.Cela génère une architecture de boîtes liées par une charpente bois et chapeautées d’une sur-toiture en toile tendue. Cette disposition facilite le rafraîchissement des espaces intérieurs et l’orientation Sud-Sud-Ouest et Nord-Nord-Est favorise la ventilation naturelle. Le tourisme étant totalement dépendant de la qualité du territoire qu’il promeut, nous devions proposer un bâtiment exemple, respectueux de son environnement et peu énergivore.
Pour aller plus loin dans cette idée le projet utilise des matériaux choisis avec attention répondant à une éthique éco-logique et anti-gaspillage :
-Le bardage est composé d’écailles en plastique recyclé, symbole de la revalorisation des déchets que l’on trouve malheureusement en masse sur les plages de Mayotte.
-Une carte de l'île en moquette de pierres concassées permet de revaloriser des pierres impropres à la construction. Nous espérons que L’office de Tourisme de Petite-Terre saura valoriser l'île et offrira une idée positive et ambitieuse sur ce qu’elle peut devenir.
*Mzoungou : Nom donné aux blancs à Mayotte