Le Rectorat est pour rappel un de acteurs les plus actifs sur l’île aux parfums en termes de réalisations de projets liés à l’enseignement. Sa notoriété et son statut en font une référence. Son travail est également remarquable sur sa volonté à réaliser des bâtiments bioclimatiques plus que pertinents aux regards des ressources de l’île.
Grand porteur de projet, il anime les marchés de Mayotte en proposant des sujets qui participent à l’écriture des bâtiments de demain. Son extension doit être au même titre une référence et un exemple à suivre pour les générations futures...
Le Rectorat est pour rappel un de acteurs les plus actifs sur l’île aux parfums en termes de réalisations de projets liés à l’enseignement. Sa notoriété et son statut en font une référence. Son travail est également remarquable sur sa volonté à réaliser des bâtiments bioclimatiques plus que pertinents aux regards des ressources de l’île.
Grand porteur de projet, il anime les marchés de Mayotte en proposant des sujets qui participent à l’écriture des bâtiments de demain. Son extension doit être au même titre une référence et un exemple à suivre pour les générations futures.
Pour ce faire, le projet s’organise autour de deux puits dépressionnaires à l’image de cloîtres qui assurent une ventilation naturelle quelque soit le signal aéraulique présent sur l’environnement extérieur. L’idée est de confronter les futurs usagers à des choix dans la manière de vivre leurs espaces de travail.
Ces choix les amènent à profiter soit d’un système de ventilation passif propice à leur confort, tout en limitant les consommations énergétiques (la quasi-totalité des fonctions dispose d’un rapport à l’extérieur et profite ainsi des bienfaits de leur environnement naturel), soit à disposer d’un système de climatisation alimenté par des panneaux photovoltaïques qui permettra d’être en confort permanent quel que soit la saison. Pour accompagner ces dispositifs spécifiques, chaque fonction du projet disposera de brasseurs d’air participant à la dé-stratification de l’air ambiant en favorisant l’abaissement de la température ressentie. L’air est un sujet important dans le milieu tropical et au regard du réchauffement climatique. Il participe grandement au confort de chacun et le prioriser dans la conception d’un bâtiment d’aujourd’hui équivaut à garantir les bienfaits d’une ressource naturelle inépuisable. Nous proposons que cet espace de travail soit un lieu d’expérimentation des capacités de ventilation naturelle générées par les deux puits dépressionnaires associés aux patios intérieurs. Chaque utilisateur devient acteur de son bâtiment et de son espace de travail. Le principe du puit dépressionnaire à l’avantage de s’affranchir de la direction du vent mais suppose que la hauteur de la sortie émerge du bâti.
L’implantation, l’organisation et le programme amènent à définir un bâti à R+3. Compact, celui-ci propose l’utilisation d’une trame constructive (de 5.00m) pour en faciliter la mise en œuvre. A l’image d’un exo-squelette, cette structure compose l’ensemble des façades du projet autant sur l’extérieur que sur l’intérieur. Ainsi celle-ci propose une modularité propice à une évolution certaine de ce bâtiment. Reprenant l’encombrement du vide actuel, il propose aux futurs usagers de bénéficier pleinement de l’environnement de proximité mais également sur le grand paysage.
Le projet voit et se voit dans le paysage de Mamoudzou. Il dialogue avec les entité présentes sur le site et s’identifie comme un nouveau repère sur le site du rectorat. Sa simplicité structurelle et son organisation claire offriront des perspectives d’évolution dans le temps. Compléments sur le dernier niveau ou rajouts de niveaux supplémentaires au regard du futur PLUI seront envisageables.
Ces opportunités entraineront la préservation de ce patrimoine présent actuellement sur les deux sites du rectorat. Le projet d’extension que nous proposons cherche donc à s’inscrire dans l’histoire du Rectorat de Mayotte. Il offre à faire valoir tout le travail accompli par le rectorat sur l’île au parfum.
Son vocabulaire, sa technicité, son organisation sont autant de points qui œuvrent à le distinguer afin qu’il devienne un exemple pour les générations futures. L’objectif n’est pas de surenchérir l’existant mais simplement de traduire tout le travail accompli par cette institution de nos jours. Volontairement bioclimatique, il affirme la volonté à sensibiliser le territoire Mahorais.